
Il était deux heures du matin, et Marie était assise devant son miroir, comme chaque nuit, se préparait à se coucher.
« Quelle soirée magnifique ! pensait-elle avec un sourire en laissant tomber ses cheveux. »
Son petit ami, Jean-Pierre, l’avait invité à aller à l’opéra italien qui s’appelait La Cenerentola et qui jouait uniquement pendant une nuit à Paris. Ça avait été la première fois qu’elle était allée à l’opéra. Elle avait été presque hypnotisée par les voix des chanteurs dont les costumes riches avaient incarné la fantaisie d’un autre monde. Après la fin du spectacle, la nuit venait de commencer. Jean-Pierre et elle étaient allés dans un restaurant où ils avaient mangé des plats délicieux et ils avaient bu trop de vin. Puis, ils étaient allée au bal où ils avaient dansé pendant des heures. Elle avait trouvé une telle soirée avec lui charmante et inspirante, une de celles dont elle avait rêvé depuis longtemps.
Certes, dès qu’elle avait rencontré Jean-Pierre, sa vie avait été tellement changée. Elle venait d’une famille paysanne, et elle habitait dans une petite maison de bois dans une ville peu connue dans le sud de la France. Il y a six mois à la campagne près de chez elle, il l’a vue travaillant dans la petite boulangerie de son père, et ça avait été le coup de foudre. Elle avait déménagé à Paris pour être plus proche de lui, et elle restait depuis avec sa tante. À Paris, elle vivait une vie pleine de beauté et de richesse grâce à Jean-Pierre. À la fin de la soirée, il commençait à pleuvoir. Ils se sont dit « bonne nuit » et elle est rentrée chez sa tante où elle a vite monté l’escalier de sa chambre.
Balayée par toutes ses émotions de joie et d’amour, elle s’est levée, et elle s’est mise à faire semblant de danser avec lui pendant qu’elle fredonnait une petite chanson. Elle pensait qu’elle était la plus heureuse possible.
Soudain, il y a eu un claquement sur la porte. Son cœur a sauté ; qui était là à une telle heure ! Elle a ouvert la porte.
« Tiens ! Jean-Pierre, que faites-vous ici ? »
Il était trempé de pluie et à genoux, il respirait profondément et sa main s’est cramponnée au cadre de porte. Il a ouvert de grands yeux presque hypnotisés, et il a regardé Marie avec peur.
« Je suis malade ! » il a crié pendant qu’il s’est saisi de sa main, et essayait de se lever.
« Venez ici et se reposer sur le lit. » Elle l’a soutenu vers le lit, où il s’est couché, épuisé. « Qu’est-ce qui s’est passé ? »
Avec beaucoup d’effort, Jean-Pierre a commencé de raconter son histoire effrayante. « J’étais à l’extérieur devant sa porte. Nous nous sommes dit « bonnes nuits » et vous, vous êtes déjà parti. Moi, je restais devant la porte parce que… » il respirait très difficilement. « J’avais perdu mon courage, et j’étais en train de partir. Tout à coup, quelque chose m’a emparé fort et m’est mordu sur le cou ! » Il a tourné sa tête et il a montré son cou à Marie. Il y avait deux trucs d’où son sang ruisselait un peu.
Marie avait beaucoup de peur. « Oh là-là ! Qu’est-ce que c’est ? Quel monstre pouvait le faire ? » elle a demandé.
« Je ne sais rien. Quand je me suis réveillé, j’étais sur la terre mais encore devant sa porte, et je n’ai vu personne. » Chaque mot semblait à voler plus de sa vie. « Puis, soudain, je me sentais le plus malade que jamais, comme j’étais en train de mourir, et je ne pensais qu’à toi. » Il lui regardait avec les yeux mouillés, toujours à bout de souffle.
« Marie, » il a commencé gravement, « j’avais envie depuis longtemps de vous poser uniquement une question, » il a dit à voix basse. Il ne respirait vraiment plus.
Marie avait attendu de ce moment depuis toujours, mais elle ne s’était jamais attendue la pire. Il sera mort avant qu’il puisse le dire, elle pensait.
« Non, mon cher, s’il vous plait, ne dites rien. Bien sûr j’accepte. » Avec ses mots, Jean-Pierre a fermé ses yeux, et il a respiré de la vie la dernière fois.
Marie a fondu en larmes, baissant sa tête sur la poitrine de lui. Elle a perdu l’homme de sa vie, qu’elle aimait fort et elle était le plus triste que jamais. Elle restait comme ça pour longtemps, elle pleurait sans cesse sur le corps inanimé de son amour.
Soudain, elle s’est senti sa tête est levée et est baissée, à cause d’une aspiration. Elle a sauté vite, choquée, et elle avait les yeux incrédules. Mais ce n’était pas possible ! Il était encore vivant ? Elle le regardait pendant que Jean-Pierre a aspiré une fois plus forte. Si, si, il est vivant !
Il a ouvert ses yeux, mais ce n’était plus Jean-Pierre, mais plutôt un monstre horrible. Il l’a regardé avec une grimace terrifiante, et il a posé sa seule question.
« Voulez-vous me joindre dans cette maladie, Marie ? »
Elle a fait un cri terrible, pendant qu’il l’a prise dans ses bras, et il l’a dévorée complètement.
