Il y a deux semaines, j’étais invitée à une soirée magnifique avec ma mère d’accueil et sa collègue et amie, Florence. Nous allions dîner ensemble et puis aller au concert de jazz. C’était ma première invitation d’une vraie Française, et j’attendais avec impatience toute la semaine ce rendez-vous.
Ce soir-là, j’ai pris le train vers les banlieues de Paris, jusqu’à Enghien-les-Bains, d’où ma mère d’accueil m’a amené en voiture chez Florence. Elle avait préparé des petits hors-d’œuvre et elle avait acheté une bouteille de champagne pour l’occasion. Nous avons pris une petite pause pour manger un peu et boire un peu plus, et ensuite, nous sommes allées au concert de jazz. Le concert, un trip de guitares, durait pendant une heure et demie, parmi des peintures inspirées par ce type de musique. Ensuite, nous sommes rentrées chez Florence où nous avons dîné toutes les trois. C’était une soirée magnifique, et je me suis bien amusée avec ma mère d’accueil et Florence.
En fait, c’était la troisième fois que je dînais avec les deux femmes. La première fois que j’ai rencontré Florence, j’étais chez ma mère d’accueil, et nous n’avons bu qu’un verre de vin toutes les trois. La deuxième fois, nous avons dîné ensemble chez moi, à la française, c’est-à-dire dîner en trois parties pendant longtemps et avec beaucoup de vin. La troisième fois, elle m’a invité chez elle pour une soirée inoubliable. Chaque fois, nous nous connaissons de plus en plus, et nous devenons plus amies. Après ces trois « dîners, » je connais mieux ce qui est un ami « à la Française. » Je ne me souviens pas comment je l’ai appris, mais dans mes études de la culture française, j’avais trouvé que, en France, un ami est plus que quelqu'un qu’on connaît bien. Il me semble que les amis français soient très fidèles et qu’ils se sont redevables toujours. Ainsi, il me semble que le temps de connaissance dure longtemps pour que les personnes deviennent bons amis. Pendant ces moments passés avec elles, je me suis rendue compte que la fidélité et la dette d’amitié existent vraiment dans la société française. Je me souviens du proverbe Balti, « The first time you share tea with a Balti, you are a stranger. The second time you take tea, you are an honored guest. The third time you share a cup of tea, you become family. » Après ces trois rencontres avec Florence, je me sens partie de cette famille « à la française. » Je comprends mieux ce que je dois aux amis, et maintenant, je la regarde comme une valeur extraordinaire.
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