Monday, December 1, 2008

Islam en France


L’Islam en France est un enjeu compliqué. Pour commencer, on ne sait pas exactement combien de musulmans habitent en France maintenant car le gouvernement français a accepté une loi qui proscrit les sondages basés sur la race ou l’ethnicité. Mais, c’est uniquement le début des obstacles par rapport au sujet de l’Islam en France. Pour un groupe de croyants qui constitue la deuxième plus grande des religions en France après le catholicisme, les musulmans ont de la difficulté à s’intégrer dans une culture occidentale en préservant les valeurs de l’Islam traditionnel. Ce problème existe à cause des politiques menées passées et actuelles, et de la société française.

La plupart des musulmans en France sont immigrés de la 1er, 2e ou 3e génération, venant de la Turquie, du Sénégal, de l’Afrique du Nord, quelques pays colonialistes de la France, mais aussi du Moyen-Orient. Ils sont venus en France en partie à cause du programme politique de l’immigration de travail, un programme qui a encouragé les immigrés à venir en France uniquement pour faire le travail que les Français ne veulent plus faire, mais qui ne les encourage pas à s’y installer. Cependant, pendant une période courte, la France a ouvert ses portes aux immigrés avec la politique de rapprochement familial qui les encourage à s’installer en France avec leurs familles. Donc, il y a beaucoup d’immigrés musulmans en France. Malheureusement, quoi qu’ils habitent en France, les musulmans ne sont pas toujours bien intégrés dans la société française à cause de certains sentiments négatifs envers les immigrés en général. La France a toujours peur de la perte de ce qui est « français » et donc elle hésite à vite accepter les immigrés dans leur pays. Ainsi, il existe du racisme qui empêche les musulmans d’être bien accueillis en France. De l’autre côté, les musulmans sont assez réticents à s’intégrer dans une autre culture qui a colonisé leurs pays. La première génération d’immigrants qui sont en France trouvent que c’est hypocrite d’habiter parmi les descendants des colonialistes, et d’oublier les événements qui se sont passés dans leurs pays natals.

Puisque ces causes de mauvaise intégration existent, c’est en gros à cause de l’état laïque que les musulmans se sentent au-dehors de la société. Après la Révolution, la société française est devenue plus laïque qu’auparavant, se détournant du catholicisme qui était associé à l’Ancien Régime. Ensuite, la loi de 1905 a exigé la séparation de l’État et l’Église, rendant l’état de la France laïque. En fait, cette loi a rendu les religions secondaires et privées, rendant nécessaire de se comporter laïquement en public. Comme la France est une République, cette loi n’a pas empêché que tout le monde a le droit de pratiquer la religion de son choix. Le problème est apparu en 2004, où Jacques Chirac a interdit le port de symboles religieux ostentatoires dans les institutions scolaires laïques, surtout le foulard islamique, le « hijab » que mettent des musulmanes. Après cette nouvelle loi, il y a deux côtés par rapport elles qui portent le hijab habituellement. Des filles qui le portent simplement enlèvent le hijab quand elles entrent dans l’école, et le remettent quand elles en sortent. D’autres filles vont aux écoles religieuses, où elles peuvent le porter tout le temps. Du côté un peu plus négatif, certaines musulmanes se sentent forcément exclues de l’école publique, un problème qui ajoute au sujet de l’intégration. Ainsi, le symbole religieux du « hijab » devient aussi le symbole d’immigration et de l’intégration en quelque sorte.

Pour les musulmans habitant en France, la société française a nettement d’influence sur leur religion. Beaucoup de français ont des sentiments négatifs qui sont basés sur le stéréotype que l’Islam produit les musulmans fondamentaliste, qu’ils croient constituer une menace sur la société française ; ce qui est faux. Au contraire, les musulmans en France, surtout ceux qui sont nés en France, pratiquent un Islam plus moderne que leurs parents, qui est en fait un changement inspiré en partie par la présence de la culture française laïque. Par exemple, les musulmanes portent de moins en moins le « hijab » en public. De plus, les principes de l’Islam représentent pour certains, un système de valeurs plutôt qu’une religion qui dirige leurs vies. Par conséquent, ce groupe de « Nouveaux Musulmans » rend la religion plus individuelle et privée que la religion de leurs parents et que la religion traditionnelle. Ainsi, ils ont redéfini l’idée d’un « croyant(e) » d’inclure des personnes qui reconnaissent la valeur de la religion, mais qui ne la pratiquent pas, à cause de la laïcité en France. Avec un tel changement de culture, il y a toujours des problèmes d’identité, puisque les personnes ne se sentent pas les musulmans ni Français, mais entre les deux identités. Or, ces nouveaux musulmans essayent de trouver un Islam « en français » qui n’existait pas avant.

Malgré quelques difficultés, en fait l’Islam commence à influencer et changer la France aussi. Bien sûr, reconnaissant l’existence de l’Islam en France, il faut construire une place pour les musulmans dans la société française. Donc, il est nécessaire qu’il apparaisse de plus en plus des endroits de prière supplémentaires où ils pratiquent leur foi. Également, plusieurs d’organisations ont été créées afin de protéger la religion traditionnelle tout en faisant attention aux besoins politiques, sociaux ou religieux des musulmans en France. Par exemple, il existe des organisations qui encouragent l’éducation musulmane qui est en accord avec les règles de la société française. De plus, il y a quelques français qui sont tellement attirés par les valeurs de l’Islam qu’ils ont envie de se convertir, bien qu’ils appartiennent à une autre religion. Enfin, les musulmans en France ont essayé d’améliorer les relations entre la société française et eux, et améliorer leurs vies en France, ou bien de s’intégrer dans une culture qui ne les accepte pas facilement. Évidemment, l’Islam en France change la politique et la société françaises qui devront les accepter en redéfinissant le mot « fraternité » dans leur pays d’immigration.

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