Monday, February 23, 2009

L'Etranger, Albert Camus, Étude 3

La description spécifique de la scène est aussi importante que les événements qui se déroulent à l’intérieur. Souvent, elle se trouve dans les thèmes d’un passage, elle exagère les types de personnages, et certainement, elle donne le ton au narrateur. Dans le cas de l’Étranger par Albert Camus, la description de la scène dirige fortement le rythme de l’action à la fin du chapitre un, pendant que Meursault participe à l’enterrement de sa mère. Pour réaliser la description dans l’œuvre, il souligne les éléments des cinq sens, se concentrant sur la vue avec un zoom sur la lumière et les couleurs. Chaque expérience sensorielle décrite par Meursault amène l’action de plus en plus vite, et aide à la mise au point de sa propre perspective.

Pendant le passage, Meursault s’intéresse souvent à la chaleur de Marengo, où résident les vieillards de l’asile. Il remarque le soleil et surtout, il constate la sueur : ceux qui l’essuient comme l’employé des pompes funèbres, ceux qui la laissent comme le directeur, et comment lui, Meursault, la combattre en l’éventant avec un mouchoir (27-8). Il explique comment la sueur s’écoule de ses joues, ou ne coule pas sur le visage de Pérez à cause de ses rides (30). Certainement, il le fait pour démontrer la différence entre les personnages de la scène en parlant de leurs capacités d’adaptation à la chaleur, et son incapacité de surmonter son propre espace sensoriel.

Ce qui est aussi frappant dans le passage, c’est la présence des sons et des couleurs dans le texte qui constituent la mise en scène. Meursault décrit les alentours de la route comme la campagne pleine du bourdonnement des insectes et « des crépitements d’herbe, » tant qu’ils font tressaillir l’air chaud. Ces sons donnent une vibration à la scène qui trouble la perception, aussi que l’encens de l’enterrement obscurcissant la vue comme une drogue. En outre, les couleurs évoquent les symboles forts. Meursault parle du rouge des oreilles de Pérez, et il indique celui de son sang, des géraniums dans le cimetière, et de la terre qui couvre éventuellement la bière. À partir de ces exemples, il semble que le rouge est la couleur qu’il associe à la mort. Ailleurs, Meursault a la préoccupation de la lumière du soleil qui éclate sur les surfaces noires, notamment sur le goudron, sur la voiture et sur la bière. Il est obsédé par l’effet de vernis construit par la lumière « blanche » et chaude, et les surfaces noires, qui font fondre la réalité de cette expérience dans la chaleur du jour.

La chaleur, les sons bourdonnants, les couleurs et la lumière ajoutent au mouvement des actions dans ce passage. Dans l’incipit de ce passage, Meursault perçoit le soleil montant rapidement dans le ciel, comme vont arriver les actions suivantes. Tous les événements se sont « mis(es) en marche(s) » au rythme des pas de Pérez qui « claudiquait légèrement, » au rythme instable, manquant de la fluidité (27). À partir de cela, tout se passe avec de plus en plus de vitesse, et tout devient confus: Meursault perd Pérez de vue de temps en temps, et ne le retrouve pas sur le chemin du cortège, mais en dédoublant le champ autour de la route. Meursault est lui-même « perdu entre le ciel bleu et blanc… et le monotonie de… noir, » ou bien entre ce qui est clair et ce qui est obscur de réalité et de ses idées (29). Les phrases courtes qui se déroulent vite sans périodes et le bus qui avance péniblement rendent le passage aussi confus que Meursault.

Le narrateur donne la description des alentours pour encadrer les actions dans une scène. Dans l’Etranger, Meursault se concentre sur les descriptions de ses propres sens, insistant sur le toucher, l’ouïe, et la vue en particulier. C’est son expérience des actions qui dirige la rythme et la vitesse de la scène jusqu’à la fin du chapitre. En traversant sa perspective, Meursault met le lecteur dans un véritable tourbillon des événements, et il rend confus l’espace ou la réalité, comme il est perdu dans ses idées.

Monday, February 16, 2009

L'Etranger, Albert Camus, Étude 2

La perspective d’une œuvre donne le ton à l’histoire. Il est important de parler de comment les faits sont présentés par l’auteur, et ici par le narrateur, car ils transmettent les informations importants au lecteur. Le narrateur raconte un récit à la première personne, présentant ses expériences et les autres personnages. De toute façon, le lecteur ne se présent pas d’une manière traditionnelle. Il est incapable de s’exprimer, de parler de ses sentiments ; il énumère plutôt les événements. Cette analyse du passage, venant du livre l’Étranger écrit par Albert Camus, se tourne autour au début de l’œuvre quand le narrateur se présente à l’asile de vieillards. Il le visite pour voir le corps de sa mère qui est morte il y a quelques jours.

            D’abord, il est bien d’analyser qui parle pour placer les personnes et les faits importants dans le premier plan. Partout le passage, même s’il raconte à la première personne, tout le monde parle semblant autour de lui, et non pas à lui. Avant et après il les passe, les vieillards dans le couloir fait un « jacassement assourdi de perruches, » et un grand silence pendant (13). Par suite, le narrateur ne parle presque jamais, et les autres personnages expliquent pour lui, supposent ses sentiments. Par exemple, il essaie d’expliquer pourquoi il a rarement rendu visite à sa mère à l’asile, mais le directeur le coupe et suppose qu’elle devait s’ennoyer avec lui car elle était vielle et lui, jeune (11). Puis, quand il ne veut pas parler, ou bien n’a aucun envie d’offrir les raisons pour lesquelles il n’a pas envie de voir le corps de sa mère, le concierge continue lui encourager de s’expliquer, ce qu’il trouve bizarre et déplacé (14). De plus, dès qu’il a envie de communiquer avec d’autres personnes, dans ce cas pour mieux comprendre de quoi sa mère est morte, ils ne lui laissent pas le faire, ici l’infirmière cache son visage derrière « la blancheur du bandeau » (15). Pendant que tout le monde parle de lui, il ne se présente presque jamais dans ses propres mots.

            Cependant, le lecteur reçoit quelques vues par rapport au narrateur qui ne se réfère pas alors même qu’il soit un récit à première personne. En particulaire, on a l’impression d’agacement chez le narrateur, et bien sûr du détachement des autres. Par exemple, il est dérangé avoir aller à l’asile, « parce que cela me prenait mon dimanche » même s’il reçoit deux jours de congés à cause de la mort de sa mère (12). Puis, quand il arrive à l’asile, il est pressé de « voir maman tout de suite » et reprend sa vie normale, mais son usage de falloir signale son agacement de la nécessité de rencontrer le directeur premièrement (11). En tout cas, il partage l’avis du directeur que les visites à sa mère auraient dû gêner les deux après un temps, à cause de l’habitude dans leurs propres vies. Ces traits de personnage se présentent ensemble comme un véritable thème dans ses actions et dans sa vie.

Alors, la question qui reste est pourquoi écrire une oeuvre à la première personne quand le narrateur parle peu ? Pourtant, il est nécessaire de dire que le narrateur parle d’une autre façon. Il décrit les actions des autres, et il raconte son expérience de l’extérieur à propos de son intérieur. Il veut montrer vraiment ses expériences à travers son point de vue, sans valoriser l’expérience. Il ne veut pas moraliser le lecteur disant que tel ou tel est bon dans la vie et l’autre n’est pas bon, comme font les règles religieuses, par exemple. En fait, la raison pour laquelle l’Étranger est écrit de cette manière est que le narrateur est existentialiste. Il a envie de montrer sa propre vie, la seule qu’il en a, et comment il a choisi de la diriger. C’est une raison contre quoi l’on ne peut pas lutter. 

Monday, February 9, 2009

L'Etranger, Albert Camus, Étude 1

D’un premier regard, le début de l’Étranger par Albert Camus est véritablement frappant, et donne le ton au livre. L’histoire commence avec une mort, celle de la mère du narrateur, et elle continue avec les événements suivants d’une vie.

En égard de son style, Camus utilise les phrases courtes et simples qui énumèrent les faits, ou plutôt, les actions qui se passes. Ce style fait le personnage du narrateur succinct. Le lecteur passe d’un événement au suivant, en sautant du temps entre eux. Le style d’auteur aussi décrit un personnage du narrateur détaché et impassible. Ce qui est intéressant, c’est que le narrateur parle de la mort de sa mère de la même manière qu’il raconte les événements d’un jour, d’un voyage qui semble manquer de la signifiance selon le narrateur. Comme avant, il n’indique que des faits, que des chiffres de son voyage, et les petits événements qui se sont passés. Au même temps, je trouve son personnage assez égocentrique. Le narrateur anticipe les condoléances de son employeur même s’il apparaît à ne pas s’inquiéter pour sa mère morte. Camus donne des exemples de rapports entre le narrateur et les autres personnages, et en leur comparant, il montre encore un personnage semblait dégagé d’émotion.

De toute façon, bien que les mots sentimentaux lui manquent, le narrateur parle de son expérience. Camus écrit d’une manière qui arrive à évoquer quelques émotions des personnages. Sans doute, il l’a exprès fait pour que le lecteur fasse les liens, qu’il s’attache à la signifiance, et que son personnage soit curieux. 

Monday, February 2, 2009

Le prémier jour de mon stage


Today was the first day of my internship at the Musée National du Moyen Âge, le Cluny. The director of cultural services and my internship director, Madame Elisabeth Clavé, greeted me at the entrance and introduced me to the majority of the museum staff, who welcomed me with a smile and a glass of champagne. Half of my time I spent with Marie, one of the conférencier, or lecturers, following her discussion of everyday life during medieval times with a group of eight year olds. Together, we looked at art works and talked about what we saw much like I did when I volunteered at the Tang Museum on Skidmore College's campus last spring, except that this time everything was in French. Afterwards, Marie asked me if she had spoke too fast to understand, and I wanted to tell her that the French level of a native speaking eight year old was not far from my own, but said "non" instead. 

I then met up with Mme Clavé, who put me to work! For the moment, I am correcting the Chief Conservateur, or Curato, Sophie Lagabriella's own French information cards that, in her opinion, have been poorly translated into British-style English. What a task! These cards will be placed in the museum's two rooms full of stained-glass windows. So, today, I spent much of my time reading the cards in French, making corrections and really admiring the artwork. I'll meet with Sophie on Wednesday to formally correct these cards with her. It is all very interesting work, and really exciting, too. Four hours went by so quickly. In any case, I definitely will be spending a lot of time at the museum. During the week, I intern Monday and Thursday afternoons, and Wednesday all day. There are also a number of themed tours, concerts and special events throughout the week I am sure to attend. 

Et, voilà, mon stage! Less frightening and more prestigious than I expected, absolutely. Je suis très contente :). I'm looking forward to all the things to come.