Monday, February 16, 2009

L'Etranger, Albert Camus, Étude 2

La perspective d’une œuvre donne le ton à l’histoire. Il est important de parler de comment les faits sont présentés par l’auteur, et ici par le narrateur, car ils transmettent les informations importants au lecteur. Le narrateur raconte un récit à la première personne, présentant ses expériences et les autres personnages. De toute façon, le lecteur ne se présent pas d’une manière traditionnelle. Il est incapable de s’exprimer, de parler de ses sentiments ; il énumère plutôt les événements. Cette analyse du passage, venant du livre l’Étranger écrit par Albert Camus, se tourne autour au début de l’œuvre quand le narrateur se présente à l’asile de vieillards. Il le visite pour voir le corps de sa mère qui est morte il y a quelques jours.

            D’abord, il est bien d’analyser qui parle pour placer les personnes et les faits importants dans le premier plan. Partout le passage, même s’il raconte à la première personne, tout le monde parle semblant autour de lui, et non pas à lui. Avant et après il les passe, les vieillards dans le couloir fait un « jacassement assourdi de perruches, » et un grand silence pendant (13). Par suite, le narrateur ne parle presque jamais, et les autres personnages expliquent pour lui, supposent ses sentiments. Par exemple, il essaie d’expliquer pourquoi il a rarement rendu visite à sa mère à l’asile, mais le directeur le coupe et suppose qu’elle devait s’ennoyer avec lui car elle était vielle et lui, jeune (11). Puis, quand il ne veut pas parler, ou bien n’a aucun envie d’offrir les raisons pour lesquelles il n’a pas envie de voir le corps de sa mère, le concierge continue lui encourager de s’expliquer, ce qu’il trouve bizarre et déplacé (14). De plus, dès qu’il a envie de communiquer avec d’autres personnes, dans ce cas pour mieux comprendre de quoi sa mère est morte, ils ne lui laissent pas le faire, ici l’infirmière cache son visage derrière « la blancheur du bandeau » (15). Pendant que tout le monde parle de lui, il ne se présente presque jamais dans ses propres mots.

            Cependant, le lecteur reçoit quelques vues par rapport au narrateur qui ne se réfère pas alors même qu’il soit un récit à première personne. En particulaire, on a l’impression d’agacement chez le narrateur, et bien sûr du détachement des autres. Par exemple, il est dérangé avoir aller à l’asile, « parce que cela me prenait mon dimanche » même s’il reçoit deux jours de congés à cause de la mort de sa mère (12). Puis, quand il arrive à l’asile, il est pressé de « voir maman tout de suite » et reprend sa vie normale, mais son usage de falloir signale son agacement de la nécessité de rencontrer le directeur premièrement (11). En tout cas, il partage l’avis du directeur que les visites à sa mère auraient dû gêner les deux après un temps, à cause de l’habitude dans leurs propres vies. Ces traits de personnage se présentent ensemble comme un véritable thème dans ses actions et dans sa vie.

Alors, la question qui reste est pourquoi écrire une oeuvre à la première personne quand le narrateur parle peu ? Pourtant, il est nécessaire de dire que le narrateur parle d’une autre façon. Il décrit les actions des autres, et il raconte son expérience de l’extérieur à propos de son intérieur. Il veut montrer vraiment ses expériences à travers son point de vue, sans valoriser l’expérience. Il ne veut pas moraliser le lecteur disant que tel ou tel est bon dans la vie et l’autre n’est pas bon, comme font les règles religieuses, par exemple. En fait, la raison pour laquelle l’Étranger est écrit de cette manière est que le narrateur est existentialiste. Il a envie de montrer sa propre vie, la seule qu’il en a, et comment il a choisi de la diriger. C’est une raison contre quoi l’on ne peut pas lutter. 

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